Illustration avec le loge de l'ILL et un icône de maison

21 juin 2023

Indice du logement locatif canadien : des données inquiétantes

Le 19 juin dernier, la BC Non-Profit Housing Association a dévoilé le plus récent Indice du logement locatif canadien (ILL), qui analyse les données sur l’état du marché locatif au Canada.

Outil essentiel et unique en son genre, l’ILL est une base de données s’appuyant sur le dernier recensement complet de 2021 de Statistique Canada, en collaboration avec les associations de logement, dont le RQOH, et les associations municipales à travers le Canada.  

Alors que la dernière analyse remontait à 2018, il est maintenant possible de consulter les données pour plus de 800 municipalités, régions et provinces canadiennes, notamment les plus récentes statistiques sur les loyers, les revenus et le surpeuplement dans les petites et grandes collectivités.   

Faits saillants pour le Québec  

L’étude révèle que la hausse moyenne du prix des loyers a atteint 14 % au Québec depuis le dernier recensement. La Colombie-Britannique et l’Ontario ont enregistré les hausses les plus importantes, respectivement à raison de 30 % et de 27 %.  

On y apprend que le Québec est la deuxième province avec la plus grande proportion de ménages locataires au Canada avec 40 %, représentant 1 482 645 ménages. 

Aussi, un ménage locataire québécois sur quatre (25 %) alloue plus de 30 % de ses revenus pour se loger. Pas moins de 128 800 ménages (9 %) y consacrent plus de 50 % de leur portefeuille, ce qui est considéré comme une véritable crise budgétaire. 

En outre, pas moins de 107 535 ménages locataires québécois (7 %) vivent dans un logis nécessitant des rénovations majeures, alors que 98 765 ménages québécois vivent dans un logement surpeuplé ou inadéquat. L’étude révèle que les locataires autochtones sont plus susceptibles d’habiter dans des logements nécessitant des rénovations majeures, dans une proportion de 13 %, contre 7 % de ménages non autochtones. 

Locataires aux conditions plus précaires

Au Québec, les ménages locataires racialisés sont plus nombreux à occuper des logements surpeuplés.

Les femmes sont également plus touchées par la crise du logement, en raison de l’écart salarial qui persiste avec les hommes.  

À titre de porte-parole de la province, notre directeur général, André Castonguay, est cité dans le communiqué de presse d’annonce du lancement de l’ILL.  

On peut y lire que « l’ampleur de la crise, dont témoignent ces données, appelle une mobilisation coordonnée des décideurs et des organismes qui œuvrent, sur le terrain, à offrir des solutions aux ménages dans le besoin ». Notre directeur rappelle qu’« il faut agir rapidement pour à la fois protéger et développer le parc de logements locatifs hors marché, dont l’abordabilité est pérenne. » 

Lire le communiqué de presse

Page Web consacrée à l’ILL

Couverture médiatique  

À la suite de la publication de l’ILL, notre directeur général et porte-parole a réalisé plusieurs entrevues médiatiques, dont voici les retombées :